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La gestion des déchets alimentaires : Un défi écologique majeur pour la Tunisie

Samy B Par Samy B
11 mai 2025
dans Planète
La gestion des déchets alimentaires : Un défi écologique majeur pour la Tunisie
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La Tunisie fait face à une problématique environnementale de plus en plus pressante : la gestion des déchets, en particulier ceux à vocation alimentaire. Chaque année, des milliers de tonnes de denrées encore comestibles ou partiellement dégradées terminent leur course dans les décharges à ciel ouvert ou les bennes à ordures sans tri préalable. Ce gaspillage n’est pas seulement une perte économique : c’est aussi une source importante de pollution, de nuisances sanitaires et d’émissions de gaz à effet de serre.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), «près de 20 % des déchets produits en Tunisie sont organiques, mais peu sont réellement valorisés. Dans un pays où les ressources naturelles se raréfient, repenser la manière dont nous produisons, consommons et jetons nos aliments devient une urgence».

Le rôle marginal du tri à la source

L’un des principaux freins à une gestion durable des biodéchets en Tunisie est l’absence de tri à la source. Dans la majorité des foyers, des restaurants, des souks et des cantines scolaires, les restes alimentaires sont jetés dans la même poubelle que les plastiques, les papiers et autres déchets ménagers. Ce mélange rend la valorisation très difficile, voire impossible.

Les rares initiatives de tri restent localisées, expérimentales et peu pérennes. Elles peinent à s’imposer dans un cadre réglementaire encore flou, sans stratégie nationale claire pour l’économie circulaire ou la valorisation des déchets organiques.

Des infrastructures encore insuffisantes

Les infrastructures de traitement, qu’il s’agisse de compostage ou de méthanisation, sont très limitées en Tunisie. À l’heure actuelle, la grande majorité des déchets organiques finissent enfouis dans des décharges mal contrôlées, où ils génèrent des effluents toxiques et du méthane, un puissant gaz à effet de serre.

Si quelques projets de compostage existent, notamment dans certaines régions agricoles ou à l’initiative d’associations, ils restent marginaux et sous-financés. L’absence d’un système structuré de collecte sélective empêche également ces centres de fonctionner à plein potentiel.

Une prise de conscience en progression

Malgré ces obstacles, la sensibilisation du grand public progresse lentement. Des ONG environnementales, des initiatives citoyennes et même certaines startups tunisiennes commencent à proposer des solutions alternatives : composteurs domestiques, ateliers de tri, applications de lutte contre le gaspillage alimentaire…

Les jeunes générations, souvent mieux informées grâce aux réseaux sociaux et aux formations académiques sur l’écologie, montrent un intérêt croissant pour des modes de vie plus durables. Cette évolution pourrait bien amorcer un changement culturel, indispensable pour ancrer durablement les pratiques de tri et de réduction du gaspillage.

Des exemples inspirants à l’étranger

La Tunisie gagnerait à s’inspirer de modèles déjà mis en place dans d’autres pays. En Europe notamment, plusieurs villes ont montré qu’une gestion efficace des déchets alimentaires est possible à grande échelle grâce à l’implication conjointe des pouvoirs publics, des entreprises privées et des citoyens.

Nous sommes tombés sur cette initiative inspirante en France : Hector le Collector, un nouvel acteur innovant qui se spécialise dans la collecte et la valorisation des biodéchets en milieu urbain.

Grâce à une logistique douce (véhicules électriques) et un ciblage des gisements de déchets alimentaires des commerces, restaurants ou entreprises, Hector propose une alternative efficace aux solutions classiques. En parallèle, l’entreprise mène de nombreuses campagnes de sensibilisation, encourageant les professionnels et les collectivités à adopter une gestion plus responsable de leurs biodéchets. Ce modèle démontre qu’en combinant technologie, pédagogie et ancrage local, il est possible de structurer une filière pérenne et vertueuse. Une vision intéréssante de la gestion des déchets dont la Tunisie pourrait largement s’inspirer…

Quelles perspectives pour la Tunisie ?

Pour amorcer une réelle transition, la Tunisie devra agir à plusieurs niveaux. Le premier concerne le cadre légal et institutionnel, dans la mesure où il est essentiel de mettre en place une législation claire sur la gestion des biodéchets, en imposant le tri à la source pour certains acteurs (restaurateurs, marchés de gros, collectivités).

Secundo, l’aspect économique via des incitations fiscales et des subventions pourraient encourager les investissements dans les infrastructures de compostage ou de méthanisation. Sans oublier le cadre social à travers la sensibilisation reste un levier majeur. Les citoyens doivent comprendre les enjeux du tri pour s’engager pleinement dans la transition. Enfin et non des moindres : l’aspect technologique comme le développement de solutions locales (applications, équipements de tri, systèmes de collecte innovants) adaptées aux réalités tunisiennes pourra booster l’efficacité des politiques mises en place.

La gestion des déchets alimentaires en Tunisie est à la croisée des chemins. Le pays ne manque ni de ressources humaines ni d’idées : ce qui fait défaut, c’est une vision claire, une volonté politique forte, et un soutien aux acteurs locaux. En s’inspirant d’initiatives réussies à l’étranger et en valorisant ses propres forces, la Tunisie peut amorcer le virage vers une économie plus circulaire, résiliente et respectueuse de l’environnement.

 

Samy Ben Naceur

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Journaliste indépendant, membre de l'équipe éditoriale de Tunisie.fr

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