Six individus, dont une enseignante d’un lycée privé, ont été placés en garde à vue à Sousse. Ils sont impliqués dans une affaire de fraude à l’examen du baccalauréat, une opération menée sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Sousse 1.
Un réseau de triche démasqué
Le porte-parole du tribunal, Wissem Chérif, a confirmé que ces personnes ont été arrêtées en flagrant délit. Elles fournissaient des services rémunérés à des candidats au baccalauréat, utilisant des puces électroniques et des smartphones pour faciliter la triche. Cette arrestation fait suite au démantèlement, début juin, d’un réseau spécialisé dans la vente d’équipements électroniques illégaux destinés à la fraude au bac. L’unité de recherches et d’investigations de la Garde nationale de Sousse avait reçu des informations fiables concernant l’activité de ce réseau.
Enquête en cours et arrestations multiples
Initialement, quatre personnes avaient été arrêtées dans une résidence à Sousse. Elles étaient en possession de matériel électronique de triche, de smartphones, et même de cannabis. Ces individus avaient été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte pour cette affaire. Les six nouvelles gardes à vue s’inscrivent dans la continuité de cette enquête, visant à identifier toutes les personnes impliquées dans ce réseau de fraude au baccalauréat en Tunisie.