Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages du pays s’est élevé à 27%, à la date du 3 janvier 2024, selon des données publiées, mercredi, par l’Observatoire national de l’Agriculture (Onagri).
Une moyenne inférieure aux trois dernières années
Le niveau de remplissage varie d’un barrage à l’autre, et d’une région à l’autre. Ainsi, les barrages du nord ont enregistré un taux de remplissage de 31,3%, alors que pour ceux du centre et du sud, le niveau de remplissage s’est limité respectivement au niveau de 12,5% et de 9,5%.
L’Onagri a fait état d’une baisse des réserves en eau dans les barrages de 29,6%, pour se limiter au niveau du 625,8 millions m3, début du janvier courant, contre une moyenne, enregistrée au cours des trois dernières années, de l’ordre de 889,4 millions m3.
Certains barrages toujours vides
Il convient de noter que le barrage de Sidi Salem accapare, à lui seul, 28,5% de l’ensemble des réserves en eau (178,6 millions m3), ce qui représente 31% de sa capacité de remplissage. S’agissant des barrages de Bouhertma et de Sejnane, ils disposent, chacun, de près de 6% des réserves nationales en eau (36 millions m3), suivis du barrage de Sidi Saâd (5%, soit 31,5 millions m3), et de loin des barrages de Joumine (3%) et de Bir Mcherga (2%). Pour ce qui est des deux barrages de Houareb et d’El Hamma, ils sont totalement vides (0%).
Les apports en eau dans les barrages, pour la date du 3 janvier 2024, se sont élevés à 0,900 million m3, dont 97% ont approvisionné les barrages situés au nord.